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Maybe Lyne
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Un mot et tout est perdu,
Un mot et tout est sauvé...



   décembre 16, 2003  

Childish Fears
Réincarnation de Maybe Lyne. Il aurait peut-être été bien que je vous en informe avant ! ;)
    Maybe Lyne eclairee a 04:07

   août 15, 2003  
Je suis de retour, malheureusement c'est pour vous jouer un mauvais tour. Je cesse tout. Enfin presque... Coldwater, le deuxième blog gardera sa place. Pour Maybe Lyne, elle se réincarnera peut-être un jour... en attendant, buvez de l'eau froide...
    Maybe Lyne eclairee a 22:11

   août 9, 2003  
Il revient encore ce vide sans pitié. Parfois il m'oublie, mais un soupir, un regard me le renvoient violemment.
Rien ne sera jamais assez pour moi... Rien ne pourra jamais m'apporter la fierté nécessaire. Rien ne pourra jamais me convaincre que je suis quelqu'un de bien.
J'en ai assez, de ne jamais rien comprendre. Assez, de bouger le doigt et de tout détruire. Je suis une poussière dans cet univers... Une poussière qui en fait éternuer plusieurs.
    Maybe Lyne eclairee a 21:00
 
C'est si fragile, ma peau. C'est si fragile, ce coeur. C'est si fragile, la lumière...
C'est si violent, vos mots. C'est si violent, cette peur. C'est si violent, la mer...
C'est si froid, cette eau. C'est si froid, sans lueur. C'est si froid, amère...

C'est si profond, ces yeux. C'est si creux et malheureux...
C'est si bon, sans feu. C'est tant mieux, c'est bien mieux...

Ne revient plus, parce que c'est si facile, c'est si fragile...
Éteint toi, c'est si violent, c'est si froid...
    Maybe Lyne eclairee a 13:54

   août 2, 2003  
Je t'ai saisi un moment, oui toi. Oui, moi.
Je t'ai trop laissé prendre le contrôle de ma vie, oui toi. Oui, moi.
Avant, je te connaissais si peu, oui toi. Oui, moi.
Maintenant, je m'acharne pour toi, oui toi. Oui, moi.
Mais tu fais toujours bien à ta tête, oui toi. Oui, moi.
Je ne sais plus comment t'aider, oui toi. Oui, moi.
Si ça continue, je devrai te chasser de moi, oui toi. Oui, moi.
Mais je t'aime bien tu sais, oui toi. Oui, moi.
Tu m'as appris beaucoup de choses, oui toi. Oui, moi.
Il serait peut-être temps pour toi de grandir ? Oui, toi. Oui, moi.

Je te parle, Lyne... M'entend-tu ?
    Maybe Lyne eclairee a 14:56
 
Les choses changent trop vite. Les opinions, les sentiments voyagent trop rapidement. Je suis encore une enfant, il faut me laisser le temps.

Je n'ai jamais été rapide d'esprit. Je dois étudier la question dans tous les sens, la retourner, la répéter... pendant un temps indéfini. La plupart disent que je suis méditative, pensive. En fait, c'est que je dois penser plus que vous, pour comprendre. Oui, parce que je suis amnésique. Ma mémoire s'enfuit trop facilement. Ma concentration aussi. Alors, je réfléchis... et quand je n'ai pas le temps de réfléchir convenablement, je dois laisser mes sentiments me guider... et voilà, ils sont là les ravages. On ne peut pas me grimacer un jour et me sourire le lendemain, je ne comprend pas. Je n'ai pas eu le temps de comprendre.

C'est confus tout ça, et je suis d'une complexité alarmante. Il est si difficile de voir exactement mes pensées. J'ai cette crainte si énorme de vous les rendre fausses, j'en passe mon temps à les examiner. Alors, elles changent constamment. Je suis une instable qui aime la stabilité. Et je ne sais pas, je ne sais pas qui je suis.
    Maybe Lyne eclairee a 14:32

   juillet 29, 2003  
J'ai l'impression d'avoir fait de la magie hier nuit. De la magie avec les mots... C'est beau. Comme si je savais, je ressentais que je ne pourrais plus écrire comme bon me semble sur ce journal virtuel. Comme si j'avais dit et fait exactement les bonnes choses avant que le hasard vienne visiter ma demeure.
Maintenant, il y a des ardeurs, des peines à exorcisées qui devront attendre... J'espère que vous serez patient, plus que moi.

Néanmoins, je considère que ce coup fatal que cette boîte carrée vient de me laisser est favorable. Un hasard... Ou simplement le destin, même si je n'y crois pas. Mais, sait-on jamais. Je devrai m'évader ailleurs, m'exprimer autrement... Peu importe, je n'abandonnerai pas. Je reviendrai laisser mes traces. N'abandonnez pas non plus...
    Maybe Lyne eclairee a 14:52

   juillet 27, 2003  
Paul Guimard nous dit de faire chaque chose comme si c'était la dernière occasion qu'on avait de la faire... C'est ce qu'on appele croquer dans la vie je crois... la savourer. Pourtant, j'essais, mais je trouve cela un peu décourageant. C'est triste de s'imaginer que c'est la dernière fois qu'on fait quelque chose qu'on aime.
Comme si ces mots étaient les derniers que j'écrivais... Sainte !!! Ils sont tellement médiocres, sans beauté... si c'était vraiment les derniers, je parlerais probablement de choses beaucoup plus essentielles que d'une vague réflexion que j'ai eu à la suite du livre de M. Guimard.

Je parlerais d'amour... parce que l'homme a fait de ce sentiment le centre de l'existence et parce que je n'y échappe pas, moi non plus. Je suis comme tout le monde, en fait... quand il sagit d'amour, je suis pathétique. Même si je parle, même si je tourne les mots et les maux... Tout en revient au même sentiment, l'amour.

Je parlerais d'amitié... parce que dans mon cas, je ne sais plus ce que ça veut dire. Alors, possible que mes réflexions sur celle-ci se termineraient qu'en intérrogations.

Je parlerais d'argent... sainte merde ! (Pardonnez la vulgarité) L'argent, parce qu'elle m'a élévée... L'argent, parce qu'on m'a appris à baser ma vie sur celle-ci et qu'elle n'est même pas foutue de me dire "je t'aime".

Je parlerais de passion. Parce que j'ai besoin de passion, la base de ma motivation. Parce que j'ai passé ma vie à m'en chercher, allant jusqu'à emprunter celle des autres... Mais existe-t-il une passion qui n'a jamais été touchée par personne d'autre ?

Je parlerais de rêves. Les rêves trop hauts qui me font trébucher. Les rêves, que mêmes avec mes ailes, je n'arrive pas à atteindre. Je parlerais aussi de rêves de nuit... Ceux qui s'évadent trop souvent de ma mémoire exténuée.

Je parlerais de santé. La santé qui a toujours été mon amie sur le plan physique. Je lui dois une fière chandelle pour être aussi solide. Aussi, la santé sur le point psychologique. Celle qui a trop été ridiculisée, celle qu'on n'a peut-être pas prise assez au sérieux.

Je parlerais de famille. Parce que la mienne est parfaite, mais qu'elle est comme ce bonbon délicieux qui cause le diabète. La famille, parce qu'elle est la base de tout être humain. Parce que j'ai trop tenté de grimper les échelons sans cette base, et que je trébuche, constamment.

Je parlerais de confiance. Parce que ce mot m'est amer et parce que, malgré tout mes dires, je n'ai jamais fait confiance.

Je parlerais de temps. Le temps qui souvent est l'ami de l'homme, mais qui parfois est son pire ennemi. J'en parlerai parce qu'il n'a pas tenu sa promesse, cette fois-ci. Parce qu'il n'a pas tout arrangé, comme son dicton le dit.

Je parlerais de courage. Parce que je l'ai longtemps observé, sans m'y lancer.

Je parlerais de respect. Parce que c'est si automatique comme valeur de chacun, parce que c'est si acquis. Aussi parce que souvent, c'est impossible et contradictoire.

Je parlerais d'espoir. Parce qu'il est vrai que ce n'est que le regret d'une mémoire. Mais aussi, parce qu'il permet d'exister encore un peu... Parce qu'il est une vis nécessaire à la persévérance.

Je parlerais de peurs. Celles de l'âme. Parce qu'elles sont si dures à fixer... et qu'elles sont bien ancrées en nous.

Je parlerais de mensonges. Car je suis un mensonge vivant.

Je parlerais d'abandon. Ça ne devrait même pas exister ce mot...

Je parlerais de moi. Même si c'est toujours ça que je fais. Même si c'est la dernière chose à laquelle j'ai pensé parler. Ce "moi". La complexité même. Ce "moi". Qui n'a jamais vraiment existé.

Finalement, si je disais mes derniers mots, je parlerais encore de beaucoup de choses...
Finalement... J'ai parlé de beaucoup de choses... !


    Maybe Lyne eclairee a 23:51
 
Mais son sang lui dit alors qu'il en était mieux ainsi. Couler, suivant le rythme des ruisseaux. Le battement des jours qui se suivent, mais qui diffèrent.
Les nuits ne peuvent pas toutes être ancrées de torpeur.

Puis, je l'ai regardée dans les yeux. Je l'ai regardée alors qu'on entendait hurler le mot "frozen". Je l'ai regardée même si elle s'était cachée pour trembler. "Dying"... La pauvre, elle n'avait pas compris la liberté, elle n'avait jamais bu de sécurité...
    Maybe Lyne eclairee a 14:42

   juillet 26, 2003  
Encore une nouvelle section... Cold Water
Je tente le coup, un deuxième "blog"... si on peut le nommer ainsi. Enfin, un blog pour mon imaginaire... Faites votre tour !
    Maybe Lyne eclairee a 23:09
 
Et les mensonges, ils caressent de leurs griffes pointues. Trop illusionnée, trop convaincue par ces mots inventés, ces mots d’aspiration. Mais je ne sais pas parler. Je n’ai jamais su parler. L’automatisme des mots, et on ne se pose jamais de question. On ne sait pas, on ne sait jamais ce qu’on dit. Et les mensonges, l’absence du vrai, l’absence de l’existence. L’illusion. Consciente ou inconsciente. Elle est là, elle cherche notre pitié et elle gagne, parce que la mer est trop salée et qu’il n’est pas vrai qu’on peut y boire. Mais son image, sa volupté nous achète... Parce qu’on aime acheter, parce qu’il y a des choses que l’âme recherche constamment. Et les mensonges... Ensuite, on nous demande de faire confiance. La confiance, trop salée... elle aussi.
    Maybe Lyne eclairee a 13:45

   juillet 24, 2003  
Il s'agissait de tourner la tête et voilà, l'attention du monde entier s'était retenue simplement pour moi. Comme si quelqu'un m'avait gentillement murmurrer à l'oreille : "Prends ça, tu as besoin d'un infime soulagement toi, tu le mérites."
Et ce n'était qu'une fraction d'instant. Ce n'était que poussière de vie. Mais le souvenir me berce encore... C'est tout doux.
Folle que je suis, j'aurais pu, j'aurais du. Profiter du mérite qu'on m'approuvait et observer, un petit moment, encore. Cette intimidation m'a chassée trop vite de ce regard caressant. En souvenir, je m'y replonge... Que l'eau est bonne.
    Maybe Lyne eclairee a 23:35

   juillet 23, 2003  
Signé ton papier de coeur, là où tu existes, là ou tu t'endors. Tu sauras mes mots de peur, là où tu existes, là où tu t'endors. Mes voix tourmentées te seront calmes, et tu seras belle, et tu seras ciel. La liberté me chassera de toi, mais je serai toujours là . Là où tu existes, là où tu t'endors.
    Maybe Lyne eclairee a 04:57

   juillet 22, 2003  
Je crois qu'une liberté s'approche, lentement. Je l'entend, je la sens. Une liberté fraîche et honnête. Je prend forme. Je prend ma forme à moi dans le ventre de l'existence. Tenir le coup, c'est ce qu'il me faut. Et je pourrai enfin m'arrêter, ne serait-ce que pour savourer les détails de la vie. Fuir le trop humain...
    Maybe Lyne eclairee a 20:13










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